L’AUTEUR : CHARLES PERRAULT
L’ARTISTE : VIC
A propos de l’auteur
CHARLES PERRAULT
CHARLES PERRAULT
Charles Perrault est né le 12 janvier 1628 à Paris où il est mort le 16 mai 1703.
Charles Perrault est né dans une famille bourgeoise.
Son grand-père a été brodeur du roi et son père ,Pierre († 1652) est avocat au Parlement de Paris
Charles Perrault fait des études littéraires brillantes au collège de Beauvais .
Puis il épouse Paquette Le Clerc († 1657) avec qui il a 7 enfants :
Charles, Pierre, Jean, Colbert ,Claude , Nicolas ,Marie et François.
Charles Perrault devient alors , comme son père, mais sans passion, avocat au barreau de Paris en 1651. Il ne plaide que 2 fois dans sa carrière ! Il se détourne de cette voie pour lui préférer une carrière au sein de l’État et se rapproche de Colbert dont il devient le protégé.
En 1663, Charles Perrault devient secrétaire de la « Petite Académie », la future Académie des Inscriptions et des Belles-Lettres.
Il est nommé en 1665 contrôleur général de la surintendance des bâtiments du roi,
ce qui lui laisse du temps pour se consacrer à l’écriture et pour se mêler des choses littéraires de son siècle : la fameuse «querelle des Anciens et des Modernes».
La carrière littéraire de Charles Perrault est consacrée lorsqu’il est nommé en 1671 à l’Académie française.
Porte-parole de Colbert au sein de l’Académie, Charles Perrault participe à certains changements au sein de l’institution : élection des académiciens au scrutin, établissement de jetons de présence, etc.
Il participe en outre à la fondation de l’Académie des Beaux-Arts.
Il est aussi l’auteur de l’Épître dédicatoire de la première édition du Dictionnaire.
En tant qu’écrivain, Charles Perrault contribue
à mettre au goût du jour le genre littéraire des contes de fées. Et acquiert dans la littérature universelle une place de choix.
LES CONTES DE MA MÈRE L’OYE
Les Contes de ma mère l’Oye sont un recueil de 8 contes de fées parus sous le titre Histoires ou contes du temps passé, avec des moralités, et cet autre titre au dos : Les contes de ma mère l’Oye. La publication des contes de Perrault constitue une pièce essentielle dans le combat que mène Charles Perrault mène en faveur des Modernes. Leur style est simple, naïf sans pour autant manquer de finesse. La plume est alerte. Ils sont écrits en prose. Les contes adaptés littérairement par Perrault n’appartiennent aucunement, en réalité, à la littérature enfantine, mais à une littérature orale, mouvante, destinée aux adultes des communautés villageoises, faits pour être lus le soir, à la veillée. Le passage des contes à la culture, écrite et savante, implique un processus de transformation, paradoxalement aussi profond que peu visible à première vue. Qui sait aujourd’hui que le Petit Chaperon rouge des versions orales dévorait la chair de sa mère-grand, et s’abreuvait de son sang ? Qui sait que Cendrillon jetait du sel dans la cendre en faisant croire qu’elle avait des poux afin qu’on la laisse tranquille ? Mais Perrault ne se contente pas de retrancher ce que les contes pouvaient avoir de vulgaire; il transforme le récit et l’adapte à la société de son temps, ajoutant des glaces et des parquets au logis de Cendrillon, restituant l’action du Petit Poucet à l’époque de la grande famine de 1693. Parallèlement, il les teinte d’un humour spirituel, agrémente le récit de plaisanteries parfois piquantes, destinées à ne pas prendre le merveilleux des contes trop au sérieux…
Texte écrit en collaboration avec les élèves du Collège Gustave Flaubert de Pont-l’Evêque
A propos de l’artiste
VIC
Eliane Tusseau , de son nom d’artiste Vic , est une artiste qui débute sa carrière aux Beaux-Arts de Bayeux où elle découvre l’aquarelle.
En 2006 , elle rejoint un atelier pour s’ouvrir à d’autres approches.
Motivée par le groupe et un maître exigeant , j’acquiers la technique ancestrale de la peinture à huile académique.
À ce jour mes acquisitions techniques me permettent d’envisager une forme d’expression plus personnelle.
Le choix des Contes de Perrault me replonge dans des souvenirs lointains de mon enfance et de ceux de mes 4 enfants ..une nostalgie bien agréable !
Les raisons de participer à cette exposition sont simples
- l’idée de peindre sur un banc est formidable, le support est inattendu cela permettra d’avoir une peinture en extérieur autre que sur un mur ou une toile.
- les promeneurs pourront s’asseoir et réfléchir à la représentation de la peinture en espérant que les beaux souvenirs jailliront leur feront passer des moments ..merveilleux ..
Le livre à deux places sous toutes ses coutures
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