Colomba

PROSPER MÉRIMÉE

Mérimée est né le 28 septembre 1803 à Paris et mort le 23 septembre 1870 à Cannes

Il est né dans une famille bourgeoise.

Son père, Jean François Léonor Mérimée (1757-1836), est originaire de Normandie,  né le 16 septembre 1757 à Broglie et baptisé le 18 septembre 1757 dans l’église de cette ville

Sa mère, Anne Moreau (1775-1852), elle aussi en partie d’origine normande, est portraitiste, et enseigne aussi le dessin.

Prosper Mérimée fait des études de droit avant de s’intéresser à la littérature et de publier dès 1825 des textes, en particulier des nouvelles, qui le font connaître et lui vaudront d’être élu à l’Académie française en 1844.

Il devient en 1834, inspecteur général des monuments historiques. Prosper Mérimée effectue alors de nombreux voyages d’inspection à travers la France et confie à ’architecte Eugène Viollet-le-Duc la restauration d’édifices en péril comme la basilique de Vézelay en 1840, la cathédrale Notre-Dame de Paris en 1843 ou la Cité de Carcassonne, à partir de 1853.

L’impératrice Eugénie de Montijo, dont il est proche, le fait sénateur en 1853 avant de l’élever successivement aux dignités de commandeur et de grand officier de la Légion d’honneur.

Pour distraire la cour de l’Impératrice et de Napoléon III, Mérimée écrit et dicte en 1857 sa célèbre Dictée.

L’oeuvre littéraire de Prosper Mérimée relève d’« une esthétique du peu », son écriture se caractérisant par la rapidité et l’absence de développements, qui créent une narration efficace et un réalisme fonctionnel adaptés au genre de la nouvelle. Ses nouvelles , qui jouent sur plusieurs registres, ont marqué l’époque. L’exotisme : avec la Corse dans Mateo Falcone et Colomba, l’Andalousie dans Carmen, popularisée en 1875 par l’opéra de Georges Bizet.

Le fantastique : avec Vision de Charles XI, La Vénus d’Ille, Lokis 

La reconstitution historique : avec L’Enlèvement de la redoute, Tamango)

L’Histoire est au centre de son unique roman : Chronique du règne de Charles IX (1829).

Souffrant d’asthme, Prosper Mérimée meurt le 23 septembre 1870 lors d’une de ses nombreuses cures à Cannes. Il est inhumé au cimetière du Grand Jas de Cannes

COLOMBA

Colomba a pour cadre la Corse, au début du XIXe siècle. Le colonel della Rebbia a été assassiné dans son village de Pietranera. Tout accuse ses ennemis jurés, l’avocat Barriccini et ses 2 fils. Orso Della Rebia, qui était en garnison sur le continent pendant le drame, est un homme brave mais respectueux de la loi, et il refuse de se lancer dans la vendetta qui vengerait son père. Pourtant tout l’y pousse : les conseils de ses amis, les appréhensions de ses ennemis, et surtout les ardentes adjurations de sa soeur Colomba, obsédée par l’honneur de la famille. Orso est aussi retenu par un récent attachement, car il a fait la connaissance, sur le bateau du retour, de Lydia Nevil, une jeune Anglaise qu’il veut épouser. Colomba va jusqu’à mutiler le cheval d’Orso pour susciter sa colère. Alors qu’il est en route pour rejoindre Lydia Nevil et son père, il est attaqué par surprise…

Ce texte a été écrit en collaboration avec les élèves du Collège Gustave Flaubert de Pont-L’Evêque