L’AUTEUR : ROBERT DE FLERS
L’ARTISTE : PHILIPPE LERAY
Descendant d’une des plus vieilles familles de Normandie, Robert de Flers est le fils d’un sous-préfet de Pont- l’Évêque.
Ayant un temps songé, après des études de lettres et de droit, à faire carrière dans la diplomatie, c’est finalement vers la littérature et le journalisme qu’il s’oriente. Un voyage en Orient qu’il fait à la fin de ses études lui inspire ses premiers écrits : une nouvelle, La Courtisane Taïa et son singe vert, un récit de voyage, Vers l’Orient, et un conte, Ilsée, princesse de Tripoli.
C’est au théâtre cependant que Robert de Flers connait la célébrité.
Il écrit avec Gaston de Caillavet toute une série de pièces, parmi lesquelles : Les Travaux d’Hercule (1891), Le Sire de Vergy (1903), Les Sentiers de la vertu (1904), Pâris ou le bon juge (1906), Miquette et sa mère (1906), Primerose (1911), L’Habit vert enfin, en 1913, dans lequel les auteurs raillent avec beaucoup d’esprit l’Académie française !
Après la mort de Caillavet, Robert de Flers poursuit son oeuvre théâtrale en collaboration avec Francis de Croisset : ils écrivent ensemble Les Vignes du seigneur (1923), Les Nouveaux Messieurs (1925), Le Docteur miracle (1926), et un livret d’opérette, Ciboulette (1923), sur une musique de Reynaldo Hahn.
En 1921, Robert de Flers devient directeur littéraire du Figaro et fréquente un temps l’arène politique comme conseiller général de la Lozère.
Les « Immortels » ne tinrent pas rigueur à Robert de Flers de la pièce qu’il avait écrite sur l’Académie, et l’élisent, le 3 juin 1920, par 26 voix sur 30 votants, au fauteuil d’un autre marquis, Pierre de Ségur.
Robert de Flers est devenu par son mariage le gendre de Victorien Sardou, membre de l’Académie française de 1877 à 1908.
L’Habit vert est une pièce de théâtre de Robert de Flers et Gaston Arman de Caillavet, représentée pour la 1ère fois le 17 novembre 1912, au théâtre des Variétés, sur une mise en scène de Fernand Samuel.
Le duc de Maulévrier, royaliste et réactionnaire, directeur de l’Académie française, recherche désespérément un candidat pour remplacer un des Immortels qui vient de s’éteindre. À la suite d’un quiproquo, le comte de Latour-Latour se retrouve candidat à l’Académie. Or ce dernier est aussi l’amant de la duchesse, qui pense pouvoir vivre son idylle sans que son mari ne s’en aperçoive. C’est sans compter sur le pianiste virtuose Parmeline, artiste mégalo et ex-amant de la duchesse, qui va, bien malgré lui, faire basculer la situation en pleine séance de l’Académie, déclenchant ainsi un desplus gros scandales jamais connus sous la Coupole.
PHILIPPE LERAY
Philippe Leray est né à Paris.
Il étudie aux Arts Appliqués et après des études en décoration, il réalise de nombreux aménagements dans les domaines de la décoration d’appartements et de l’édition. En 1965, il décide de se consacrer à la peinture et au dessin.
Il réalise sa première grande exposition à la galerie Cardo-Matignon à Paris en 1968, en même temps que le peintre Maï Thu.
En 1970, il quitte Paris pour s’installer en Normandie.
En 1977, il est le premier artiste à exposer des portraits de vedettes de cinéma au Festival du Cinéma Américain de Deauville.
En 1993, Philippe Leray ouvre son atelier « L’Art du temps ». Il y donne des cours, invite ses amis peintres à exposer.
Depuis 2012, il expose chaque année à Cambremer.
Son thème « C’est beau la vie » devient le fil conducteur de toutes ses expositions
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