L’AUTEUR : ALEXANDRE JARDIN
L’ARTISTE : PAUL GROS
Alexandre Jardin est né le 14 avril 1965 à Neuilly-sur-Seine .
Diplômé de l’institut d’études politiques de Paris.
Alexandre Jardin est romancier, réalisateur, écrivain et pamphlétaire français.
A 20 ans il écrit Bille en tête pour lequel il reçoit le prix du premier roman .
Puis il écrit Le Zèbre, 1988 (Prix Fémina) , qui sera adapté au cinéma en 1992 par Jean Poiret avec Thierry Lhermitte
Fanfan , 1990
Le Zubial, 1997
Autobiographie d’un amour, 1999
Les coloriés, 2004
Joyeux Noël, 2012
Mes trois zèbres, 2013
Juste une fois, 2014
Les nouveaux amants, 2016
Ma mère avait raison, 2017
CINÉMA
En 1993, Alexandre Jardin réalise son premier film, Fanfan, relatant l’histoire d’un homme qui refuse de déclarer sa flamme à une femme prénommée Fanfan, dont il est éperdument amoureux .
VIE ASSOCIATIVE
Tout au long de sa carrière, Alexandre Jardin mène une vie
associative active. En 1999, il crée l’association « Lire et faire lire » avec le journaliste Pascal Guénée.
En 2002, il est à l’origine de l’association « Mille mots », qui a pour but de créer un pont entre des retraités et des personnes incarcérées.
Il est le parrain « d’Unis-Cité », une association qui offre la possibilité aux jeunes de suivre un service civil volontaire.
Alexandre Jardin est « fils de ». Il nous a expliqué que c’était lourd à porter, on le croit volontiers. Alexandre Jardin est aussi « petit-fils de ». La famille, tout de même, c’est parfois vraiment pesant. Pour Alexandre, fils de Pascal et petit-fils de Jean, le poids n’est devenu supportable qu’en affrontant sa vérité. Et pour Alexandre, cette vérité est double : Jean Jardin était le chef de cabinet de Pierre Laval au moment de la rafle du Vel’ d’Hiv’, et donc complice ; Pascal Jardin, dans ses livres, a dressé un portrait erroné de son père, cachant au mieux sa part d’ombre. Joyeux Noël évoque irrémédiablement la réunion familiale…
Texte écrit en collaboration avec les élèves du Collège Gustave Flaubert de Pont-l’Evêque
PAUL GROS
Après l’obtention d’une licence d’Arts Plastiques en 2009 à l’Université de Rennes, Paul Gros, surnommé « Big Pol », prolonge ses études à l’école des Beaux-Arts du Havre durant 4 ans.
Graphiste depuis 2011, Paul Gros réalise logotypes, affiches, dépliants et autres objets de communication visuelle . Il travaille notamment auprès d’une maison d’édition spécialisée dans les livres d’Histoire, et réalise plusieurs expositions en Normandie.
La volonté de Paul Gros de prendre part à ce projet vient de son attrait pour la relation entre textes et images.
Pour l’artiste, cette oeuvre d’Alexandre Jardin n’est pas tant une narration , une histoire (qu’elle soit fictive ou basée sur une intrigue qui lui aurait été rapportée) qu’un manifeste prônant la révélation de la vérité, sujet qui semble habiter Alexandre Jardin depuis son œuvre précédente et qui , tel qu’il le précise dans « Joyeux Noël » a considérablement obscurci le regard qu’il porte à sa production littéraire antérieure.
Ainsi, bien qu’il remette entre les mains de sa protagoniste le soin de mettre à mal les mensonges de chacun , c’est bien lui qui compose ce grand « déballage » d’une famille empêtrée dans ses trahisons et ses non-dits.
L’auteur ,omniprésent dans le propos, l’est également « physiquement ».
Les pages annexes au récit compilent en effet ses intentions et mettent en scène une « auto mise à nu » sous forme de confrontation entre le réel officiel (étalé en pages de droite) et la vérité personnelle ( placée en pages de gauche).
Selon Paul Gros, la peinture présente sur ce banc ne pouvait donc se contenter d’entrer dans le récit sans tenir compte de ce qui l’entoure physiquement dans le livre. (les pages annexes précédemment évoquées ouvrent et ferment matériellement le récit).
Si le dos et l’assise du Livre à deux Places de Paul Gros évoquent décors et personnages de l’intrigue, le dossier présente quant à lui les deux véritables protagonistes du livre : la jeune femme ayant inspiré cette histoire à l’auteur et l’auteur lui-même.
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